La chapelle de Belmont est édifiée en 1666 par François Lambert, secrétaire de l’évêché de Grenoble et chanoine de l’église Saint André. Elle est placée sous le vocable de Saint François de Sales, évêque de Genève. Né en 1567 au château de Sales près d’Annecy et mort à Lyon en 1622, il jouissait d’un grand prestige à Grenoble après ses prédications de Carême de 1616 à 1618. La proximité de sa canonisation en 1655 explique peut-être ce choix.

Jusqu’au XX^e siècle, chaque 29 janvier, fête du saint, une grand’messe est célébrée. Les enfants bègues ou simples d’esprit y sont conduits dans l’espoir d’une guérison. La cérémonie est suivie d’une fête votive donnant lieu à de grandes réjouissances et beuveries entre parents, voisins et amis.

En 1845 Laurent Baron, entrepreneur à Vaulnaveys effectue d’importants travaux : remplacement du plancher, du plafond et construction d’un petit clocheton en bois recouvert de zinc.

Ces travaux sont financés par les habitants de Belmont par imposition spéciale. En 1960, de nouveaux travaux de restauration sont entrepris : crépissage de l’extérieur, remplacement de la porte d’entrée. L’intérieur est restauré et repeint. En 1963, le clocheton de bois est remplacé par un campanile en pierres de tuf dans lequel on installe une nouvelle cloche de la fonderie Packard. Elle porte ces inscriptions : Françoise - chapelle de Belmont - paroisse de Vaulnaveys - 1963 sous le pontificat de Jean XXIII -  Pacem in terris.

A l’intérieur, un tableau représente Saint François de Sales. C’est une modeste copie du tableau de Saint Jean l’évangéliste qui se trouve à l’église du bourg.